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Aucune cigarette électronique jetable (puff) testée n’est conforme

Le rapport du laboratoire cantonal de Bâle-Ville est sorti.

Le laboratoire cantonal de Bâle-Ville a vérifié la conformité de trente-deux cigarettes électroniques jetables à la législation sur les denrées alimentaires et les produits chimiques.

Résultat

Tous les échantillons testés avaient au moins un écart par rapport aux exigences légales. Sept échantillons ont même été interdits de vente parce qu’ils avaient dépassé la teneur admissible en nicotine, qu’ils utilisaient des soudures contenant du plomb qui est interdit ou qu’ils contenaient des ingrédients toxiques.

Les cigarettes électroniques jetables sont conçues pour être consommées facilement et être éliminées lorsqu’elles sont vides. Ce sont des produits qui obéissent à la législation sur les denrées alimentaires et les produits chimiques. Dans le cadre de son enquête, le laboratoire cantonal a contrôlé plusieurs points. Au niveau de l’appareil, il a testé la présence de plomb dans les soudures, ce qui est interdit. Au niveau du e-liquide, il a testé son volume, la teneur en nicotine et la présence d’ingrédients toxiques. Au niveau des déclarations, il a contrôlé l’emballage, les notices, l’obligation de déclaration des produits dans le registre des produits, ainsi que la déclaration UE de conformité des appareils électriques. Finalement, au niveau élimination, il a contrôlé si la taxe d’élimination a été payée.

Le laboratoire a collecté trente-deux échantillons, tous avaient au moins une non-conformité. Au total, il y a eu 213 non-conformités pour 18 raisons différentes. Sept interdictions de vente ont été prononcées, deux pour dépassement de la teneur maximale admissible en nicotine, deux pour non-conformité de la soudure, trois pour présence d’ingrédients toxiques pour la reproduction.

De nombreux importateurs n’ont pas payé la taxe d’élimination pour les dispositifs contenant des piles. Ils étaient aussi nombreux à ne pas préciser si leurs produits sont conformes à la législation européenne.

Ce que cette étude nous montre :

  • On ne peut pas faire confiance à l’auto-contrôle des fabricants et des importateurs.
  • On ne peut pas faire confiance aux contenances et aux taux de nicotine inscrits sur 
          les emballages.
  • On ne sait pas ce que nos enfants et nos jeunes consomment vraiment.

De même que les achats-tests permettent de réguler la vente de produits du tabac aux mineurs, des contrôles stricts devraient être effectués régulièrement par tous les laboratoires cantonaux ou par un laboratoire national, afin d’éviter que des produits nocifs, autant pour la santé humaine que pour la planète, soient mis sur le marché et consommés par notre jeunesse.

Promotion santé Valais (PSV)
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